![[soeurise] Isabelle Fillon et ses langages : peintures, dessins et textes (art et handicap, Lyon)](http://bp0.blogger.com/_Io5auHQ1Orw/R0Mwgck6_xI/AAAAAAAAADQ/RqNYiYs0OQs/s0-d/bandeauSoeurise.jpg)
Quand je peins je ne me considère pas comme un patient mais comme un peintre. Je peins avec les mêmes outils que tous.
Le handicap je l’intègre dans ma peinture ou mes dessins aux feutres c’est à dire que je sais quelles sont mes contraintes donc je ne fais pas par exemple de dessins ou peintures figuratives car je ne pourrais pas avoir la précision du geste suffisante.
C’est ainsi que je sais que parfois j’ai des gestes incontrôlés quand je veux être trop précise, dans ce cas mon pinceau ou mon feutre part ; j’essaye, plus qu’un autre peintre sans handicap probablement, de laisser venir le geste de l’intérieur c’est ainsi que je transforme mon handicap en avantage.
Le handicap je l’intègre dans ma peinture ou mes dessins aux feutres c’est à dire que je sais quelles sont mes contraintes donc je ne fais pas par exemple de dessins ou peintures figuratives car je ne pourrais pas avoir la précision du geste suffisante.
C’est ainsi que je sais que parfois j’ai des gestes incontrôlés quand je veux être trop précise, dans ce cas mon pinceau ou mon feutre part ; j’essaye, plus qu’un autre peintre sans handicap probablement, de laisser venir le geste de l’intérieur c’est ainsi que je transforme mon handicap en avantage.
Isabelle Fillon, 24 janvier 2010
Extrait d'une réponse à une étudiante en 1ère année d'ergothérapeute qui prépare un dossier sur les innovations pour le confort du patient et a interrogé Isabelle
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